Depuis la montée du discours néolibéral au Québec, une logique d’austérité et de privatisation des services publics guide les politiques provinciales. Cette tendance vient se frapper au mouvement social historiquement responsable du progrès social dans la province. Sur le sujet de l’éducation particulièrement, le discours néolibéral est le moteur principal de la marchandisation de l’éducation. Le mouvement étudiant, organiser en structures syndicales, structure son discours en opposition au néolibéralisme, dans la volonté de s’opposer à cette marchandisation. Mon animation vise à illustrer cette lutte et comment sa collectivisation est nécessaire.

Ainsi, mon animation met en scène des personnages simples qui tentent d’empêcher la botte du néolibéralisme de les écraser. Je me suis concentré sur la variable graphémique de la taille pour faire ressentir l’impuissance des personnages face à la botte, mais aussi la force de la vague qui dépasse les personnages tout en portant leurs couleurs et leurs colères. J’ai aussi tenté de respecter le principe de continuité et de superposition, particulièrement avec les objets qui interagissent avec les personnages. Autant la chaise que le mégaphone et la pancarte tombent par eux même et rebondissent en atterrissant au sol.